(C'est une histoire de Tarenia qui est un équivalent en terme de popularité du petit chaperon rouge, par exemple. C'est une histoire censée effrayer les gens, principalement les enfants, pour qu'ils ne s'approchent pas des montagnes. On ne lui accorde aucune crébidilité)
Il y a bien longtemps, Tarenia avait le meilleur des généraux de ce monde à son service. Cet homme avait vaincu le Mal à lui seul, menant ses hommes comme personne d'autre ne pouvait le faire.
Puis, un jour, vint l'Aigle Noir. Ce n'était pas un simple oiseau; on dit que c'était le Mal ailé, car il pourfendait tout homme, toute femme et même toute bête qui croisait son chemin. Le bon général apprit donc l'existence de ce fléau, et décida de l'éliminer pour préserver la Paix en Tarenia. Menant son armée dans les montagnes, il découvrit que le mal y sévissait toujours car ces lieux étaient sombres mais aussi hantés par tout le mal que vous pouvez imager... Et pis encore! Alors il alla dans le repaire de l'Aigle Noir et lanca ses soldats à l'assaut. Les ombres du Repaire prirent tout à coup vie et affrontèrent les soldats. Alors le Général prit son épée et combatit seul le monstre! Le cousin de l'oncle de ma tante par alliance au troisième degré du coté de mon arrière-grand-oncle en était témoin et l'on dit que l'affrontement fut le plus intense qui aie jamais secoué la terre de notre -maintenant si paisible- royaume. Alors, le général vainquit l'Aigle Noir, cette chose qui terrorisait le pays entier, puis resta dans les montagnes avec le gros de ses troupes: il fallait protéger les gens des horreurs de ce lieu maudit.
Un messager annonca la bonne nouvelle au Royaume et tout le monde se réjouit d'apprendre la défaite du fléau; ne plus revoir le bon Général et ses soldats était un maigre prix à payer pour pouvoir se promener en paix sur ses propres terres, ne craignant pas que le mal sous forme de Rapace ne fonde sur nous. Une grande fête fut organisée et elle marqua la fin du Mal en Tarenia; les montagnes furent interdites d'accès sauf aux mineurs qui vivaient aux abords.
Et c'est la fin.