Salle de dressage

Aussitôt revenu, Sayrath ordonna à ses hommes de lui préparer la plus solide des salles disponnibles. Lorsque l'endroit fut prêt et renforcé, il y fit transporter la Sarlac qu'il avait capturé au terme d'un long affrontement. Les plaies de la bête, encore inconsciente, avaient été pansées quoique grossièrement, et elle fut tout à son aise pour se réveiller... enfermée dans un batiment humain. Des provisions de végétaux, de viande et d'eau avaient été déposées dans la pièce ou personne n'avait le droit d'entrer durant les cinq premiers jours.

L'animal avait mal réagi en voyant sa prison de pierre et de bois, mais la pièce avait tenu bon. Sa queue mutilée ne lui servait pas, et son crâne, bien que solide, n'avait rien d'un bélier. Les cinq jours passèrent et l'animal se résigna enfin à sa condition. Sayrath, entrant dans la pièce une première fois depuis le transfert du Sarlac constata que la viande n'avait pas été touchée tandis que les contenants d'eau et les végétaux étaient totalement épuisés. Il débarassa donc les lieux de la viande pourrissante et vint soi même nourrir la créature. La méthode fonctionna: au fil des jours le Sarlac ne tenta pas d'effrayer ou attaquer l'homme, faisant le rapprochement entre lui et sa nourriture.

La première étape franchie, il fallait passer à la seconde qui était d'autant plus dure: la créature devait accepter un contact humain. Sayrath prit donc une mixture de ceux des végétaux que la bête semblait préférer, et entra dans la pièce, s'approchant. Puis, il osa. Il effleura la bête du bout des doigts, une seconde, puis retira sa main en évitant une morsure qui aurait à coup sur été fort douloureuse. Il donna un peu de la mixture de plantes à l'animal, puis retenta l'expérience deux fois. Même réaction. Puis, la bête fit un nouveau rapprochement. Laisser l'homme le toucher équivalait à de la nourriture. Le contact humain était bon pour elle. Elle laissa donc Sayrath poser sa main sur son corps quelque secondes, avant de réclamer la nourriture du cri bestial qui la caractérisait. Elle obtint tout. La seconde étape était terminée.

Sayrath fit ensuite aménager la cour de la caserne: en hauteur s'éteindait maintenant un épais filet et les soldats n'y avaient plus accès. Les exercices étaient maintenant à faire dans la ville ou la plaine, ordre officiel. A l'aide de la mixture de plantes qui constituait maintenant la récompense officielle du Sarlac l'officier fit sortir l'animal de la pièce ou celui-ci était confiné depuis bien trop longtemps. Il ferma la porte menant à la cour. Méfiant tout d'abord, le Sarlac abandonna toute apréhension à la vue du ciel. Une telle bête clouée au sol était comme un poisson hors de l'eau; l'air et l'eau étaient ses éléments, ses "maisons", alors que la terre ferme n'était qu'un lieu de passage. Le Sarlac s'élença dans les airs, décrivant quelque cercles, puis tenta de passer. Le filet tint bon. La bête s'acharna. Le filet tint bon. Mordant et frappant, l'animal ne se laissa pas abattre par la résistance de l'obstacle épais, constitué des cordages les plus solides du Royaume. Le filet tint bon. Quinze minutes passèrent. Le filet, plus épais que des armures pouvaient l'être et accueillant entre ses fils des plaques de métal commenca a craquer. Sayrath décida que c'était assez. Il agita, dans sa main, cette mixture que la bête semblait apprécier à présent. Elle revint.

Chaque jour qui suivit, durant une semaine, Sayrath répéta la manoeuvre. Chaque jour la bête s'acharna de moins en moins sur le filet. Le septième jour, elle atterit après ses habituelles manoeuvres et réclama à grands cris sa nourriture. Elle l'obtint. Sayrath ordonna que le filet soit retiré, puis laissa le Sarlac s'envoler. L'officier était presque triste de risquer de se séparer de la créature qu'il avait furieusement affronté quelque semaines auparavant. Il l'oublia néanmoins pour une journée, vaquant à ses activités d'officier supérieur. En quittant la caserne, il se trouva nez à nez avec... le Sarlac. Le cri qu'il connaissait maintenant comme signalant que la bête avait faim retentit, et il entra dans le batiment, ramenant de l'eau et de la nourriture à l'animal. Il avait réussi.

Deux semaines plus tard, après quelque autres associations, il pouvait monter le Sarlac sans mal. Il entreprit alors de lui enseigner quelque phrases de langue commune. Par des associations, encore et toujours, il parvint à inculquer assez de vocabulaire à la bête pour se faire comprendre et obéir d'elle. Il avait entre autre fait comprendre à l'animal qu'il ne devait attaquer que les animaux hors de la ville ou les gens que Sayrath lui disait d'attaquer. Tandis que l'incubation des oeufs arrivait à terme, l'officier, lui, remporta son pari: il pouvait maintenant combattre du haut des airs grâce au Sarlac. Il prendrait donc les commandes d'une nouvelle unité militaire Tarenienne: les chevaucheurs de Sarlacs.

Jean lisait sur la porte : Salle de Dressage.

' C'est sûrement ici '

Il toqua, espèrant que Sayrath soit dans cette salle...

L'une des quelque personnes dans la salle, un garde, ouvrit. Sayrath se trouvait bien dans la salle, en compagnie d'un autre novice, lequel tenait une mixture peu ragoutante devant un jeune Sarlac.

-Allez! De l'assurance, bon sang! Si il sent que tu doutes, il n'acceptera pas de te suivre!

Puis, l'officier pivota vers Jean.

-... Qu'est ce que tu viens faire ici, gamin?

Moi ? Je viens m'engager dans l'unité des Chevaucheurs de Sarlac, maniant très bien les armes de jet, ça me parait le meilleur moyen de m'"exprimer".

Jean avait un peu peur, il n'avait suivi aucun entrainement militaire, et les gens savaient qu'il pouvait à peine se battre, mais, se disait-il, à 16 ans, on apprend encore très vite...

Quelques minutes plus tard, Layelis, vêtue d'une robe noble, pour bien représenter son statut de dirigeante, s'avança noblement jusqu'à la salle de dressage, elle sourit, et s'inclina gracieusement :

Excusez-moi, je venais voir les Sarlac, j'ai un peu de temps libre, pour apprendre à ces créatures.

Elle pencha la tête, et fut ébailli devant l'imposante carrure de la dite bestiole.

-Hm, parfait. Je ferais venir un Sarlac pour demain.

Il acheva sa phrase à l'Entrée de Layelis.

-Bonjour, Dirigeante. J'espère que cette espèce vous plaira.

Jean commença alors à partir

' Ils doivent vraiment rechercher des recrues pour enrôler comme ça... '

Layelis joignit ses mains, et lui répondit :

Sont-ils facilement domptable ? Pourriez vous m'en dire plus sur cette race ?

L'ambassadrice semblait vraiment intéressée par cette nouvelle découverte.

-Vous voyez, les Sarlacs sont assez faciles à dompter tant qu'on leur laisse de la liberté. Il faut les habituer aux humains et leur faire comprendre qu'ils ne doivent attaquer que nos ennemis. C'est l'étape la plus importante et la plus dure, d'ailleurs. D'après ce que j'ai vu c'est une race qui nous sera très utile dans l'avenir si des conflits se déclarent ici, ce que je ne souhaite pas. Vous souhaitez des précisions sur tel ou tel aspect des Sarlacs?

Layelis opina, et continua :

Les sexes sont-ils déterminés ? Je veux dire, il y a des mâles et des femelles, comment font-ils pour se reproduire ?

Sayrath alla chercher un peu de la mixture de plantes qu'on trouvait dans de petits réservoris de la pièce, répondant en même temps.

-Oui, ils ont des sexes définis et ils se reproduisent comme les serpents. Ils sont ovipares, d'ailleurs.

Layelis se pencha, et regarda la mixture :

Pouvez-vous m'expliquer ce que c'est ça ?

Elle était curieuse, bien qu'un peu dégoûtée par l'aspect de la mixture.

Sayrath tendit le curieux mélange à l'immense Sarlac qui se trouvait face à lui et qui dominait de loin par sa taille celui que le novice tentait de dompter. L'animal goba les plantes d'un seul mouvement de sa gueule.

-Sa récompense, si vous voulez. Ils sont herbivores, et mangent toute plante qu'on leur donne mais... ils préfèrent celle qui composent cette chose. Grâce à ca, on peut créér des liens avec eux et les mettre en confiance.

Layelis sourit, et opina la tête :

Bien, j'ai à faire, messire, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, mais je suis ravie d'entendre, que ces bêtes ne sont pas contre nous, cela aurait été un inconvénient pour nous.

Elle inclina la tête, en souriant poliment, et partit de la salle de dressage.

Jean revint à la Salle de Dressage, selon lui il DEVAIT égaler l'autre elfe noir.

[HRP : j'ai édité le message car la question que je posais dedans, je l'ai posé In Game à Sayrath, donc puisque je suis censé être là car Amu me voit, j'ai mis un truc, bien que court]

Une petite main attrapa la veste de Jean.Derrière lui se tenait Amu,hautaine et fière d'elle.Mais cependant,pour Amu,Jean était plus qu'un soldat,c'était son bouffon,son blagueur.Elle lui fit un sourire adorable et un sourire des plus angéliques avant de demander avec sa jolie petite voix.

-Tu me racontes encore une blague Jean?

Jean donnait à manger à son Sarlac quand Amu arriva.

Euh, ouais, ben j'ai une idée alors.

C'est un gars qui arrive en charette à Tédéis, mais c'est complètement bouché.
Alors il y a un autre bonhomme qui vient le voir et qui lui explique :
"-Des Cornus ont pris le chateau, et menacent de transpercer lentement Starkk et tout ses proches, sauf Amu bien sûr, de dizaines de lames par personne si on ne leur donnent pas 1 million de pièces d'or, alors vous comprenez on récolte des dons"
Et l'autre répond :
"-Les gens donnent combien en général ?"
Et le demandeur de dons :
"-Bah, deux ou trois couteaux, des fois une épée..."

Jean adorait raconter toutes ses blagues moqueuses envers le pouvoir en place, aussi bien Vesperéens que Tarenien.

Amu éclata de rire avant de regarder le Sarlac.En totale confiance,elle le fixait,amusée.

-T'as ta bestiole Jean?

Elle saisit une poignée de la mixture et la tendit vers la bestiole avec un sourire doux et gentil.Une fois qu'il avait mangé,Amu se précipita dans les bras de Jean,le serrant contre elle avec affection.

Jean était très mal à l'aise quand AMu lui faisait des calins

Mon Sarlac ? Euh oui, ben tu viens de lui donner à manger d'ailleurs.

Mais t'es venue que pour une blague et donner à manger à mon Sarlac ?

O'dinnson entra dans la salle de dressage et vit enfin ce qu'étaient les Sarlacs. On lui en avait donné une description, mais il ne s'attendait pas à une bête aussi formidable.
' Bah, après tout, j'ai réussi à dompter l'océan. Une bête comme ça ne devrait pas poser trop de problèmes... '
Il chercha des yeux quelqu'un qu'il connaissait et son regard tomba sur Jean. maintenant qu'il avait retrouvé un travail (et visiblement un travail fascinant), il n'avait plus aucune raison de lui en vouloir. Il s'avança donc vers lui à grands pas.
- Bonjour, mon gars ! Tu ne saurais pas où trouver quelqu'un qui m'apprenne comment on monte ces bestioles ? dit-ils en désignant les Sarlacs.

Jean regarda O'dinnson

Normalement Sayrath devrait t'expliquer.

En fait tu t'approches de lui en lui donnant de cette mixture, pour qu'il sh'abitue à toi.

Après tu dois faire en sorte qu'il te suive en utilisant cette même mixture, qu'il comprenne que c'est bien de suvire tes ordres.

Enfin le mieux à faire est que tu trouves Sayrath...

- Merci, mon gars, je pense que je pourrais me débrouiller tout seul avec tes instructions, pas besoin de déranger Sayrath comme ça
' J'espère juste que ce sont les bonnes instructions ' pensa-t-il d'un air sombre, car il n'avait toujours pas une confiance absolue en Jean.
Il balaya la salle du regard et choisit un grand Sarlac, qui semblait être un mâle, d'après ce qu'O'dinnson connaissait des reptiles. Il se tint d'abord à distance respectueuse de la bête, qui le regardait d'un oeil méfiant. Puis il attrapa un peu de mixture de plantes, qui était la nourriture préférées des Sarlacs, et la lui lança. Il répéta l'opération plusieurs fois, en envoyant chaque fois un peu plus de nourriture et en se rapprochant chaque fois en parallèle. La bête comprit : plus elle le laissait approcher, plus elle aurait de plantes. Au moment où il se retrouva juste devant le Sarlac, il décida que cela suffisait pour le moment. Sa longue expérience de voyageur lui avait appris qu'avec un animal inconnu, il ne fallait pas brusquer les choses. Il lui donna une dernière poignée de plantes et sortit de la salle, en se promettant d'y revenir le lendemain.

Le lendemain, il revint, décidé à tenter de toucher son Sarlac. Il recommença le même manège que la veille, et au bout d'une heure environ, il parvint à vaincre les dernières méfiances de la bête et à lui caresser la tête. Il continua ainsi ses efforts, et à la fin de la journée il arrivait à monter sur son dos sans qu'il bouge.

Puis il revint chaque jour et poursuivit le dressage. Grâce à l'intuition, son expérience et quelques conseils glanés çà et là, il progressait assez vite. Au bout d'une semaine, le Sarlac (qu'il avait appelé Redrak) le prenait sur son dos et s'envolait sur quelques mètres. O'dinnson savait que le plus difficile était à venir, qu'il fallait le former au combat, mais il était quand même fier de lui et de Redrak. Il décida de demander de l'aide à Sayrath pour l'entraînement au combat : ce ne devait pas être une tâche facile...

Nemésis entra en sifflotant un petit air et se dirigea directement vers son Sarlac. Il prit une poignet des herbes qui leur était destiné et lui tendit. Sa main gauche était presque parfaitement retablit, en revanche il restait quelque jours avant qu'il puisse reutilisé son poignet droit. Il observa son Sarlac et s'installa juste devant l'enclo, contre ce dernier. Il passait son temps soit en forêt soit avec son Sarlac, lequel était du coup très habitué a sa presence, et a vrai dire, ils s'entendaient plutot bien. Nemésis était different avec les animaux, il n'avait pas se rejet pour les animaux, il acceptait souvent leur presence.
Le Sarlac approcha son museau du visage de l'elfe noir et celui ci passa sa main le long du cou de la bête lorqu'il sentit son souffle se perdre dans ses long cheveux blanc.
Comme il l'avait pensé, il n'était pas réelement fait pour vivre avec les autres, mais etrangement, il était revenu au lieu de rester dans la forêt. Il est vrai que l'argent lui manquait et qu'en restant isolé il evitait les combats, du coup un de ses plaisirs.

O'dinnson entra dans la salle et donna une ration de plantes à Redrak. Puis il testa les acquis de son Sarlac lors de la dernière séance de dressage et lui cria :

- Vole !

Redrak le regarda de ses grands yeux verts d'eau, puis déploya ses ailes et prit son envol. O'dinnson sourit d'un air satisfait, puis lui dit :

- Atterris !

Le Sarlac prolongea son vol de quelques secondes, puis se posa lourdement sur le sol. Ensuite, O'dinnson attrapa une selle et s'approcha de Redrak. celui-ci avait compris et s'aplatit de mauvaise grâce par terre. Pour l'apaiser, O'dinnson lui redonna quelques plantes, puis attacha la selle sur son dos. Il grimpa et lui redonna l'ordre :

- Vole !

Redrak tourna sa tête pour le regarder d'un air mécontent, puis déplia ses ailes et s'envola à nouveau. O'dinnson eut alors une idée. Il lança un peu de mixture de plantes en l'air et dit :

- Attrape !

Le Sarlac ne connaissait pas encore cet ordre-là, mais il n'en avait pas besoin pour comprendre ce qu'on attendait de lui. Il attrapa les plantes au vol. O'dinnson recommença plusieurs fois. Puis, il lança des plantes sans donner l'ordre. Redrak attrapa les plantes et son maître lui cria :

- NON, Redrak !

La bête savait que "non" signifiait qu'il avait fait quelque chose de mal. O'dinnson continua, et au fur et à mesure Redrak comprit qu'il fallait attraper lorsqu'il en recevait l'ordre uniquement. Pour le féliciter, le vieux marin lui donna une bonne ration de plantes.

O'dinnson continua ainsi plusieurs jours, avec un ordre et une méthode différents à chaque fois. A la fin, Redrak connaissait toute une gamme de demandes, dont "Plonge", "Attaque", "Demi-tour", "Détruis" et tant d'autres utiles dans l'art du combat naval. Il obéissait à son maître au doigt et à l'oeil. O'dinnson pensa qu'il était temps pour lui de chercher des hommes pour les engager à bord de son bateau. Il se posta au centre de la salle de dressage et cria :

- Mes amis ! Le général Sayrath Bearyn a gracieusment autorisé la création d'un détachement marin de Chevaucheurs de Sarlacs. Lesquels d'entre vous savent bien maîtriser leur bête et veulent s'embarquer sur mon bateau ?

Paul et Martin auraient pu prendre un autre chemin. Ils étaient en retard a leur entrainement de groupe, or, Paul était déja relativement gradé sur le moment et aspirait a une promotion rapide. Martin pour sa part venait de rejoindre la Garde de Tedeis et souhaitait être bien vu de ses supérieurs. Ainsi, les deux hommes ne pouvaient se permettre d'être en retard.

Alors, ils choisirent de prendre le raccourci. Oui, vous savez bien: celui qui fait peur aux gosses qui se faufilent dans les bâtiments de la caserne, celui qui est un peu trop sale et inquiétant pour qu'on l'utilise vraiment. Pas qu'il était particulier, simplement il était bordé d'enclos peu solides ou on enfermait certaines choses, du genre qu'il ne fait pas montrer ni laisser libres. Il coupait efficacement a travers la caserne, mais d'une facon telle qu'il était impossible a surveiller si on ne s'y trouvait pas. Il se trouvait d'ailleurs proche de la salle de dressage -les chevaucheurs de Sarlacs s'y entrainaient et pouvaient intervenir en cas de problème... en théorie- et ne disposait d'aucune fenêtre. En clair, si ce chemin direct était peu apprécié, voir craint, il n'était pas vraiment dangereux. En théorie. Encore.

Ainsi, Paul et Martin prirent le raccourci. Qui aurait cru que quelque chose pouvait leur arriver au sein même de la caserne? De toute façon, les enclos étaient vides, normalement. Aucun être suffisement horrible pour y être enfermé sans être assez humain pour la prison n'avait été capturé depuis des mois. Pourtant, Martin avait bien cette sensation d'être surveillé. Pas celle qu'on sent quand on anticipe un danger purement imaginaire, non... celle qu'on a lorsqu'on se trouve dans un couloir de prison par exemple: on sait qu'il y a un danger, même si la logique veut qu'il soit nul ou presque.

Alors, la recrue décida d'exposer ses craintes a son compagnon -comme a un ami, pas comme a un supérieur-. Elle le décida. Mais jamais elle n'eut le temps. Tout s'enchaina a une vitesse trop grande pour que ca puisse seulement paraître réel. D'abord, la porte de l'un des enclos percuta Martin, le poussant contre la porte de l'autre coté. Presque aussitôt, quelque chose surgit de l'enclos, une chose tellement massive qu'elle abima son enclos -pourtant renforcé de métal- et emporta même une partie. La chose heurta Martin, lequel défonca la porte de l'enclos sur lequel il avait été repoussé. Il tomba au sol, sonné et avec fort probablement un os ou deux de brisés.

Paul, fort de son expérience -très, très théorique- du combat et de ses réflexes supérieurs a la moyenne, recula d'un bond et tira sa lame. Du moins, il voulut la tirer, car il sentit une douleur terrible. Il ne sut ce qui la causait qu'en voyant une lame recourbée -plus longue, plus large, et plus épaisse que son épée- s'extirper de son torse. Il se laissa chuter au sol, subissant un choc tant physique que moral. A cet instant, il aurait encore pu sauver sa vie. Pivoter, puis se forcer a courrir jusqu'a la porte du couloir. La, il y avait plusieurs soldats. Ils auraient pu l'aider, voir même abattre cette chose, masse indistincte qu'il ne percevait dans son esprit, embrouillé par la douleur et la confusion, par le biais d'une vision tout aussi embrouillée que comme une immense chose, longue et haute de plusieurs mètres, sans plus de précisions. Mais il ne prit pas la fuite. Peut être que le bref regard jeté a son assaillant avait suffi pour l'affaiblir au point ou il ne pouvait plus se redresser. Peut être aussi qu'il n'en eut pas l'idée; en général un homme dans son état était condamné. Alors, après un dernier coup, assené par la même lame qui l'avait blessé, qui toucha tant la gorge de Paul que l'enclos ou Martin gisait -l'enclos en question s'effondra: son mauvais entretien avait assez rongé sa structure qu'un coup suffisamment puissant pouvait le balayer de la sorte-... ce qui avait attaqué les soldats partit enfin. La chose enfonca la porte du couloir, aussitôt des cris retentirent, des lames quittèrent leurs fourreaux...

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Avis aux soldats:
Le Sarlac que l'ancien général Sayrath utilisait comme monture est parvenu a s'enfuir de la caserne. Ce faisant, il a tué un soldat, et en a blessé quatre. Cet animal représente un réel danger et il devra être éliminé s'il reste dans les alentours de Tedeis. Néanmoins, ne tentez rien seul contre la bête. Contentez vous de défendre les civils qui pourraient se trouver a proximité et n'hésitez pas a battre en retraite.

En effet, le Sarlac dont nous parlons est un spécimen adulte, d'une taille outrepassant les six mètres et doté d'une lame d'acier en guise de remplacement de sa queue. Les faits selon lesquels le Général Sayrath n'a eu l'aide que d'un soldat pour capturer le Sarlac ne sont pas a prendre en compte. Soyez cinq au moins si vous comptez affronter cette chose.

(Me permettra d'intervenir dans les RP du forum comme élément perturbateur (N'y comptez pas trop tout de même x))

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