Le bureau de Haika

Haika étant la chef de l'unité du Crépuscule, elle avait son propre bureau.
Elle n'y était pas souvent, mais elle fermait toujours à clé, il y avait pleins de rapports importants, sur différents membres de l'armée.
Elle gérait beaucoup de choses en même temps.
Il y avait plein d'étagères, un fauteuil rembourré, un bureau, et deux chaises rembourrées aussi.
Les dossiers étaient bien rangés, classé par thème, et par ordre alphabétique.
Pas une seule feuille ne trainait, et son bureau était aussi bien rangé.

Galoha avait était prévenu quelques jours plutôt que Haika voulait le voir dans son bureau , il ne se fit guère attendre , et arriva dans le couloir menant à l'entrée du dit bureau et y toqua attendant une réponse de l'occupante de la pièce.

Haika leva la tête, et sourit, elle se leva, et alla ouvrir la porte :

Bonjour, bonjour, entrez, et asseyez-vous.

Après qu'il eut passé la porte, elle la referma, et s'assit en disant :

Alors, cela fait plusieurs jours maintenant que vous êtes écuyer.
Votre formation touche à sa fin.

Elle croisa les doigts, et fit :

Ne tournons pas autour du pot, vous avez su vous démarquer des autres écuyers, et vous avez été très discipliné.
Alors, moi et mes supérieurs, avons décidé de vous promouvoir au poste de Soldat.

Elle afficha un grand sourire, en disant :

Bienvenue chez les soldats ! Cependant, ne vous relâchez point, vous devez patrouiller partout, dans les forêts, mais surtout le pub de Sarosa, je ne sais pas pourquoi, mais ça grouille de démons.
Il faudrait que vous vous trouviez un coéquipier, et que vous continuiez à vous entraîner, car un chevalier a besoin d'être un grand combattant !
Vous pouvez donner des ordres aux écuyers, mais n'abusez pas de votre pouvoir.
J'espère que vous resterez toujours aussi discipliné que quand vous l'avez été étant écuyer, rendez fiers vos supérieurs, pour Tarenia !
Et maintenant, je vais vous donner une prime, bien sûr, pour vous achetez de nouveaux équipements et de nouvelles armes, vous pourrez aussi emménager au palais dans un de nos appartements, ou bien dans la cité, faites comme vous le sentez.

Elle finit par se lever, et lui tourna le dos quelques secondes, elle se rassit, et signa un papyrus, et elle fit, tout en signant :

Voici un papier extrêmement important, vous le donnerez à la trésorerie, pour toucher votre argent, puisque je ne m'occupe pas de ça.
Normalement, vous toucherez quatre cents rolands.

Elle se releva encore, mais cette fois-ci pour lui serrer la main :

Félicitations à vous.

Galoha resta silencieux la laissant parler , et à la fin du discours qu'il l'avait promu au rang de soldat
, il fit : 'Merci pour tout , chef. Je vous décevrais pas. '

à ses mots , il tendit la main pour serrer celle de sa supérieur.

Haika lui tapota le dos amicalement et fit :

Vous pouvez disposer.

Puis elle se rassit à son bureau.

Galoha attendit quelques instants puis à l'énoncé qu'il pouvait disposer , il se dirigea vers le pallier de la porte et sortit laissant seule sa supérieur.

Haika , avant d'entrer dans son bureau, et fit à un garde de sa porte :

Allez me chercher le soldat Abelarïon, je dois lui parler.

Puis elle ferma la porte, et s'assit à son bureau, se préparant à son discours, tant dis que le soldat allait chercher le soldat en question.

L'angelot arriva devant la porte,Accompagner du garde. Il frappa à la porte,puis attendit.

Haika sans perdre de temps bondit presque de son siège, et ouvrir la porte en disant :

Asseyez-vous.

Elle s'assit, et le fixa.
Pendant une dizaine de minute, elle le fixa et finit par dire :

Vous savez pourquoi vous êtes là ?

Le jeune ange s'assit observant Haika

-Je ne crois pas... vous m'avez parler de mensonge à Sarosa.Je supposes qu'il s'agit de ça.

Haika semblait calme, et elle parla d'un ton reposé :

Je suis au courant de tout , pour ce fameux "cristal" , vous l'avez donné à Jean, et vous lui avez demandé de mentir..

Elle releva la tête; pour observer sa réaction.

L'angelot soupira longuement.

-Je ne lui avais nullement dit de mentir .. uniquement de ne pas dire à Xillion que c'était moi qui le lui avait remit.

Haika le regarda :

Mais l'important ce n'est pas que vous lui ayez dit de me mentir ou pas, c'est vous-même, vous m'avez menti, et je ne tolère pas ce genre de débordement de la part d'un soldat.
Je vous avais déjà retiré pendant deux jours de vos fonctions, pour vous prévenir que je ne rigolais pas avec la discipline, mais vous n'avez pas l'air de comprendre ,alors...

La femme prit sa main, et l'accrocha dans une sorte d'anneau collée au bureau, elle se dirigea vers la porte, et la ferma à clé.
Puis elle se dirigea vers l'étagère, et prit une dague :

Alors la sanction va tomber, et ça va faire très mal.

L'angelot observa Haika, Dissipant ses ailes.Le jeune ange frissonna,jetant quelque regard à la dague.

-Mais.. je ne vous ai nullement mentit.. Jean avait le cristal.!

Haika passa le doigt sur la lame et répliqua :

Vous lui aviez donné. Vous l'aviez, vous m'avez menti, cette histoire est trop floue, et trop glauque à mes yeux.
Jean me dit qu'il l'a prise de la main morte d'une telgun, et avant, il y avait ce vulrek, qui m'avait dit qu'il devait rendre ce cristal à une telgun, ensuite vous me dites que vous l'avez donné à Jean, qui me dit qu'il ne l'a pas, et qui fini par avouer que vous lui aviez donné.

L'angelot observa Haika,restant silencieux un moment.Jetant un coup d'oeil à la dague,Abelarion dit:

-Vous ne m'aviez jamais demander si je l'avais eu en mains... Seulement qui le possédait...

Haika le fixa froidement :

Si, je te l'ai demandé, et ne joue pas avec les mots, j'avais bien demandé clairement, après que le vulrek m'ai dit que vous l'aviez, et vous m'avez dit clairement "non je l'ai donné à Jean, je ne l'ai plus."

-Je vous avais dit l'avoir eu... je n'ai donc nullement mentit...puisque Jean le possédait vraiment.Je ne l'avais plus en ma possession quand vous me l'aviez demander.

Haika continua :

Vos arguments ne tiennent pas la route, vous disiez que vous l'aviez donné à Jean, puis il me dit qu'il ne l'a pas, et il finit par avouer que vous lui aviez demandé de mentir.

Elle s'approcha, menaçante, avec sa dague et dit :

Alors ?

L'angelot frissonna , Observant la dague.

-Je ne lui avais nullement demander de vous mentir quand vous le lui aviez demandé il l'avait fait de lui même... Quand à moi je ne vous ai nullement mentit en disant que je le lui avais donné. et je ne l'avais plus revu depuis son arrestation.

Haika semblait de plus en plus agacé :

Mais, vous me prenez vraiment pour une sotte, ou quoi ? Vous n'avez pas réagi quand il a dit qu'il ne l'avait pas, et vous avez admis que vous m'aviez menti, puisque vous n'avez pas bronché quand je vous ai relevé de vos fonctions.
Alors cessez de discuter.

L'angelot regarda Haika.

-Je ne le lui avais pas dit de le faire quand vous le lui aviez demander... Si je n'ai pas réagit à ce moment là.... C'est parce que je voulais que Xillion le chasse lui plutôt que moi.!

Haika s'approcha, et s'entêta :

Vous dites n'importe quoi.
Vous osez même dire que vous préférez qu'un démon chasse un civil, que un soldat !

Elle se tourna, et prit un chiffon propre, puis lui fourra dans la bouche, en disant :

Vous ne recommencerez plus.

Elle prit d'un air froid sa main, et mobilisa l'auriculaire, la lame brilla et Haika donna un coup sèchement..tout près du doigt, mais ne le coupa pas.

Vous avez eu peur, et tant mieux, mais sachez que la prochaine fois, il n'y aura pas de prochaine fois..

Elle lui enleva le baillon, puis déverouilla la porte en disant :

Sortez, et que vous ne rentrez dans ce bureau que lors de votre prochaine promotion.

Après que le soldat soit parti, Haika s'étala dans son fauteuil de bureau, et sourit, c'était un bon petit garçon, ce Abelarïon.

Haika prit une feuille, et prit sa plume, pour la tremper dans un petit pot d'encre.
Elle commença à écrire la date, elle commençait un rapport.
Puis en écrivant son rapport, la chose devint de plus en plus évidente.
Elle esquissa un sourire, et posa sa plume dans un petit plateau fait pour.
Puis elle se leva, et posa la main sur la poignée, elle ouvrit la porte et tourna la tête pour dire à un garde :

Allez me chercher le soldat Abelarïon et le soldat Galoha.

Galoha fut prévenu par un soldat que sa supérieur l'attendait dans son bureau , l'air pensif il suivit le soldat qui l'avait prévenu de la nouvelle , jusqu'au bureau ou on l'attendait.

Une fois arrivé , le soldat partit et laissa Galoha toquait à la porte du bureau , attendant l'autorisation d'y entrer.

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