Le recruteur avait l'air de ne pas l'entendre, en écrivant sans le regarder, prendre des notes, mais pourtant, il pratiquait l'écoute active, chaque mot, chaque phrase qu'il disait, était notée, le ton de sa voix, son allure, son comportement, et bien d'autres choses.
Il fallait voir plus loin que les mots, disait toujours Alphonse Hildéric.
Il posa sa plume, et fit :
Et bien voilà, donc, en rejoignant l'armée Tarenienne, tu deviendras écuyer, et tu suivras une formation de quelques jours, avec un chevalier qui apprendre à choisir tes armes, à combattre, et à être discipliné.
Selon tes dires, je pense que ta formation ne sera pas longue..
Il enroula le parchemin, avec l'encre sèche, et l'enroula d'un joli ruban rouge, représentant les documents officiels.
Puis il fouilla ensuite dans ses tiroirs, et en sortit une sorte de petit billet, et posa le sceau Tarenien sur le coin du billet, il le tendit à Yakusu, et finit :
Voici un billet pour dormir cette nuit dans diverses auberges, mes supérieurs sont très occupés, mais votre demande sera traitée rapidement.
Au revoir, Sire, je m'en vais donner ce rapport.
Il s'inclina sur le seuil de la porte, et s'éclipsa rapidement.
HRP : Merci d'attendre un peu, nous te donnerons notre réponse bientôt.