Postulation de Rekio

Haika fronça les sourcils, lorsque ses soldats arrivèrent, elle ne le quitta pas des yeux et fit à ses soldats :

Fouillez-le, et désarmez-le.

Après avoir enlever une quelconque arme ou objet susceptible de nuire, les soldats l'aidèrent à se relever, puis leur chef rengaina et continua :

Excusez-nous, mais nous sommes prudents avec les étrangers, on ne sait jamais à qui on à affaire.
Vous cherchiez notre Royaume ? Et bien vous y êtes !
Mais ne traînons pas trop ici, quelques bêtes pourraient se sentir en danger et nous attaquer !

Elle regarda les alentours, et s'approcha de son cheval, puis son pied pied dans la sangle de la scelle, pour escalader sa monture.
Quand elle eut fini sa démarche, elle le jaugea et fit :

Bienvenue à Tarenia, montez sur mon cheval que je vous ramène à la cité de Tedeis.

Le cheval de Haika galopait, lorsque l'on commença à découvrir deux grandes tours, puis le paysage e dessina lentement, dès qu'ils sortirent de la forêt, les gardes les virent, et leur ouvrirent les grandes portes de la cité.
La chef de l'élite leur sourit, et tapa la tempe de son cheval, pour lui demander de trotter.
Arriver devant la grande place, il y avait une envolée d'oiseaux, et la cité était plus rayonnante que jamais, avec des enfants qui jouaient, d'autres pleuraient ou criaient, des gardes patrouillaient, des gens vendaient leurs marchandises, des Tareniens discutaient, rigolaient.

C'était un joyeux bazar, mais paradoxalement, il semblait organisé.
Avec toutes ces fleurs en rang, de différentes couleurs, suspendues au balcon, ou dans des pots près des maisons, qui semblait encercler la pièce principale de la place : La Fontaine.
Elle représentait un homme portant l'armure Tarenienne, qui plantait son épée dans un cornu, et le sang qui dégoulinait du corps du cornu, n'était autre que l'eau.

Haika continua à trottiner, tant dis que les Tareniens regardaient le nouvel inconnu derrière celle-ci.
Ils se demandaient qui était-il, sûrement un aventurier égaré, mais cela se pourrait que ce soit un démon ? ou un prisonnier ?
Même si les gens continuaient à vivre, à acheter leurs produits, le tintamarre se faisait moins important lorsque Haika passait dans les ruelles.

Ils arrivèrent enfin à l'écurie, où ils y déposèrent leurs chevaux, la jeune femme, d'une banalité repoussante, se tourna vers eux et fit :
Vous pouvez partir, mais ne relâchez pas vos efforts, continuez à vous entraîner, je vous donne une journée de repos, car demain je vous emmènerai au Royaume de Vesperae, un royaume où règne la terreur, malgré les efforts des autorités !

Une fois qu'ils furent parti, après s'être inclinés, la jeune femme se tourna enfin vers le vagabond et fit :

Alors..Je ne m'occupe pas d'enrôler les gens dans l'armée, ou de donner un permis pour vivre ici et faire fortune.
Je vous invite à aller voir Alphonse Hildéric, il vous guidera, et vous donnera plus de renseignement sur Tarenia que je ne saurais le faire !
De plus, je suis très surchargée, je dois y aller là, donc au plaisir de vous revoir, Sire, bonne chance !
Avant de partir, Haika lui avait indiqué où se trouvait le bureau de recrutement.

[HRP : Bonne chance pour ton postulat !]