La prison Tarenienne

Quelques soldats enfonçèrent la porte de la prison de Tarenia, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été ouverte, des rats fuyaient, à la lumière du jour, et les araignées aussi.

D'autres soldats arrivèrent, suivie de Layelis, elle rentra, toussotant à cause de cet odeur de renfermé, et de toute cette poussière, puis elle sourit en disant :

Et bien, je vois que cette pièce n'a pas été endommagé,apparemment elle n'intéressait pas les cornus.
Il est temps de la rennover chers soldats !
Appelez ceux qui s'occupe du nettoyage, et je veux une vingtaine de lit, et virez moi ces cafards et rats.

Elle tapa dans ses mains en souriant, le visage radieux, et repartit aussitôt.

Van arriva devant les prisons , sur ces épaules se tenait Enrique , ils avaient pris une charrette direction Lhynn et ensuite Van avait mis un bandeau sur les yeux d'Enrique et l'avait conduit ici.

Il entra dans une cellule et déposa Enrique puis partit.

Inconscient, il avait au moins eu l'avantage de ne sentir les désagréments de son transport brutal.
Mais le dureté et le froid du sol le sortit peu à peu de son état actuel.
Seconde surprise, lorsqu'il entrouvrit ses yeux, l'abîme, rien que les ténèbres.
Il se trouva aussi privé de sa parole à cause du baillon qu'il sentait en travers de sa bouche.

'Karasa me manque vraiment maintenant...'

Van revint devant la cellule,sans Vycan , y entra et la ferma puis il enleva le baillon d'Enrique.

- Excusez nous de vous avoir enfermé mais c'était pour la protection de la seconde dirigeante. Seulement si vous prouvé que c'était un coup de foudre nous vous libérerons et vous serez même très bien traité.Or si ce n'était pas un coup de foudre ... Enfin je sais que cela peut paraître idiot d'enfermer une personne car il a charmé une dirigeante.

Enrique recouvra enfin l'usage de sa voix.

Comment voulez-vous prouver... Le fait que nous nous aimons..?
C'est comme ça, vous n'y pouvez rien...
Peut-être... Qu'un baiser vous ferez changer d'avis..?

En bon comédien, Enrique parut gêné et rougit de façon assez naturelle.
On pouvait remarquer que ses yeux brillaient également quand il énonçait la personne de Layelis, preuve d'un sentiment merveilleux pour les uns, preuve d'une faim grandissante pour les autres.

Van observa Enrique et prit la parole.

- Et si j'allai demander à Layelis ce qu'elle éprouve pour vous? Et peut-être après la faire venir ici?

Faîtes donc Sire...
J'ai confiance en elle, vous verrez...

Totalement confiant de son charme, il savait que Layelis était folle de lui, de plus, il l'avait touchée, et ça, elle ne pouvait l'oublier...

Van sourit et hocha la tête puis il sortit de la cellule et la referma. Il se dirigea vers la chambre de la dirigeante Layelis.

Layelis avait accouru, lorsqu'on lui avait parlé de cet homme, et avec elle de puissants mages étaient là, car Amu avait dit que cet homme était doté d'une aura d'incube, et Layelis voulait être sûr, que c'était vraiment de l'amour, elle descendit les marches, et courra jusqu'aux barreaux, elle le regarda, et son coeur ne battait plus autant qu'avant, elle regarda les mages, et regarda Enrique :

Messire..Je ne puis vous dire pourquoi, et je ne veux pas avoir réputation de courtisane, mais j'ai l'impression, que je n'ai jamais eu de sentiments pour vous, je crains, que cela soit votre aura, d'après une petite fille, qui m'est fait cet effet là.
Je ne sais pas quoi vous dire, je suis désolée, qu'on vous ai enfermé à cause de votre aura, je suis vraiment sotte.

Puis elle fit un signe de la main, un garde s'approcha, et ouvra la porte de la cellule.

Layelis le regarda, d'un sourire amicale, en disant :

Vous êtes libre mon ami, et je m'excuse, les portes de notre royaume vous sont grandes ouvertes.

Elle se tourna, et regarde les mages :

Vous aviez raison, c'est de la magie, j'ai été envoûté.

Puis elle se retira, gênée et honteuse.

Enrique souria faussement.
Encore une qui venait de passer les mailles de son filet.
Il avait bien envie de tuer les mages, tuer la petite, mais il appaisa sa colère en se disant qu'ils n'étaient pas comestibles, eux.

'J'espère qu'elles n'ont point de remords à faire mourir ma race à petit feu...'

Et il se dépêcha de sortir afin d'aller quérir d'autres Dames, son estomac grouillant.

Van regardait Layelis depuis le début puis il regarda Enrique.

' Il n'est pas resté longtemps ... je me demande si Layelis a appréciée que je l'embrasse ... enfin je me disperse '

Le garde amena donc en cellule Utau.

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Quelques heures plus tard Van arriva en disant simplement :

- Ce n'est pas toi , ne sois pas vexée mais tu n'ai pas capable de me surprendre et de m'avoir ainsi ... même Ikuto , les armes sont identique mais il ne peut pas me mettre hors-circuit ... il peut simplement faire des acrobaties pathétique. Enfin bref , tu va être innocenter malheureusement pour toi , mais être accusée par la suite de trahison ayant mentie à un garde et tentant de proteger un "suspect" bien que ce suspect n'aurai jamais pû faire cela.

Après il reste le meurtre ou l'assassinat (Non ce n'est pas pareil) de Sybryn , as tu des choses à dire?

-Je savais que tu accuserais Ikuto juste pour le plaisir de le voir enfermer.J'avais déjà prévu que tu me dises ça.Eh ben voyons ! C'est moi qui serait accusée de trahison maintenant ! Eh bien soit,tu fais ce que tu veux.Non seulement tu me dis faible et tu accuses ma famille pour ton plaisir personnel.C'est si facile de faire des traces de griffes non ? Et pour tout te dire je ne protège pas mon frère,qu'il vienne,qu'il se fasse attraper,je n'en ai rien a faire.Tu veux avoir le dernier mot? Garde le pour toi,je te déteste maintenant.C'est fini,je ne serais plus ton jouet que tu rends triste,tu ne fais pas ce que tu veux de moi,ni de ma famille.Abuse de ton pouvoir,profites en.

Concernant Sybryn je ne me prononcerais pas.

Sur ces paroles agressives,elle se tourna et ne parla plus,plus vexée et en colère que jamais.

Van enleva sa cape , montrant plusieurs cicatrices sur son corps.

- C'est facile de faire des traces de griffes?

Il prenait un ton faisant pitié.

- Excuse moi mais tu es idiote , je n'ai jamais accusé Ikuto , je viens de le défendre d'une certaine manière , de plus "pour le plaisir"?

Il echappa un petit rire

- Tu me déçois beaucoup , sinon il a trois jours pour revenir , cela fait très suspect de "disparaître" ainsi.

Sur ce , il remit sa cape et partit.

Utau ne répondit pas,Van était devenu encore plus débile et insensé qu'elle l'aurai imaginé.De toute façon,il serai de retour aujourd'hui.

Sayrath observait la scène dans l'ombre. Lorsque Van s'éloigna, il s'enfonca brièvement dans un couloir perpendiculaire, puis suivit le Général, pressant le pas pour le rattraper.

Van revint le lendemain , il se posta devant les barreaux de la cellule noire et humide. Certes , Utau était mal logée mais elle bénéficiait d'une nourriture de qualitée supérieure.

As tu choses à dire , comme la vérité si tu la connait?

Utau ne parlait plus.A croire qu'elle était devenue muette.Assise sur le lit,elle regardait le mur,impassible,fatiguée de supporter des mensonges.Cette prison fut la goutte d'eau qui fait déborder le vase,elle s'obscurcissait,de plus en plus..Utau se laissait sombrer dans les ténèbres,sa vie n'était plus ce qu'elle avait été,elle s'écoulait comme si de rien n'était..Utau ne voulait plus crier,ni parler,c'était au dessus de ses moyens,elle n'y croyait plus,tout simplement,elle ne croyait plus en Van.

Van soupira

Dommage j'allais te libérer si tu parlais ... mais tu semble têtue enfin bon.

Il fit un signe aux garde.

Libérez la.

Oui , Général !

Le garde la libéra.

Utau fut libérée,elle regarda un instant Van,le regard dénué de sentiment,peut être juste la tristesse se voyait dans ses yeux,puis elle partit des prisons,retrouver ceux qu'elle chérit tant..

Antoninus était un homme, que Van et Ury avaient surpris, seul et perdu dans les forêts au nord du palais.
Il semblait bon et gentil, se faisait passer pour Tarinaldo(...) , pour un joueur de blobball célèbre, d'après le Général Alliage.
La trésorière invita Tarinaldo et Alliage a dormir dans leur Royaume Tarenien, après le repas, Antoninus s'enfuyait, commençant à avoir la peau qui se fissurait, ils essayaient de manger quelqu'un, et mordu Alliage, qui commençait à être maitrisé mentalement par la goule, Antoninus, qui criait à qui voulait l'entendre qu'il voulait se venger du Roi, et parlait de l'insurrection.
Les soldats le déposèrent dans une geôle, et l'ambassadrice avertit l'armée, particulièrement concernée par cette affaire.

Moi, je suis mort il y a quelques années. Je ne me rappel plus exactement les circonstances mais ma vie s'en est allée.

Mon esprit était déjà bien éloigné, partis dans un au-de-là lointain.

Mais l'amertume d'une vie de lutte, ressurgi de nulle part, s'est ré-incorporée dans un tas de chair gisant.

Et puis, ce corps mort s'est retrouvé au beau milieu de la forêt guidé par une conscience fragmentée.

Parmi les monstres et les hommes. A la fois réel et tout ce qu'il peut y avoir de plus mort. L'ombre de la fumée d'Antoninus se promenait dans vesperae à la recherche de royalistes auquel il pourrait goûter la vie.

Jusqu'à que ce souvenir croise le chemin de la chaleureuse et vertueuse Ury accompagné par l'impérial Alliage. Cette femme et cet homme lui rappelèrent ce qu'il n'était plus, ce qu'il n'était pas: vivant.

Une résurrection insurrectionnelle ratée en mémoire de l'éternel passé.

Mon âme navigue toujours dans les flots tranquilles et infini de l'au-de-là en attendant sa réincarnation prochaine...

http://slayersonline.net/forum/affichage.php?forum=5&message=29811

Le Général Tarenien Van Isilud Foles arriva dans la prison , il se mit devant celle de la goule et commença à la contempler.

- Avez vous quelque chose à dire pour votre défense?

Un garde regardait le dirigeant et lui conseilla :

Messire, vous feriez mieux de vous éloigner de la geôle, une seule morsure, et il peut vous maitriser mentalement, nous en avons eu l'expérience avec le Général Alliage.