Le bureau du Général.

L'angelot entra dans la pièce,l'air nerveux.il observa le demi-démon un moment puis prit la parole.

-Hum... bonsoir.

Signe leva les yeux, avant de poser les papiers qu'il avait en mains.

-Si ce n'est pas une surprise... Mais que me vaut une telle visite, l'emplumé ?

Le jeune ange soupira longuement avant de répondre.

-Puisque vous insistez.. je serais direct... vous souvenez vous de vos anciens ennemis le royaume de Manor..?

Signe reprit son occupation, l'air désintéressé...

-Oui, oui.. Je m'en souviens.

L'angelot observa Signe l'air ennuyer

-Oh je vois... la nouvelle de leurs retours vous laisse indifférent ... Et bien soit j'en parlerais à quelque d'autre...

Le jeune ange se retourna s'approchant de la sortie

Signe arrêta une nouvelle fois ce qu'il était en train de faire.

-Leur.. Retour ? Laisse moi rire... Tout ce qu'ils étaient capables de faire, c'est me torturer pour n'en rien tirer... A moins que tu aies de précieuses informations, je pense que nous en avons terminé.. Oh, tu as peut-être autre chose à dire ?

L'angelot s'arrêta,Jetant un regard narquois à Signe

-Juste bon à vous torturer...? Il me semble qu'il y ai eu aujourd'hui plusieurs agression par des zombis manorien à Sarosa.

L'enfant sourit observant Signe de son regard moqueur.

-Mais comme vous dites ... nous en avons terminé...

Signe haussa les épaules.

-Des mort-vivants, quoi de mieux pour rompre la routine quotidienne.. Allez, dehors, les présences angéliques dans mon bureau me gênent...

L'angelot soupira,marmonnant un 'crétin' avant de sortir.

-Quelle soirée.. La nuit risque d'être longue...

-C'est sûr ! Je veux bien que, parce qu'il est notre supérieur, il donne l'exemple mais...

-Tu l'as dit ! Enfermé dans son bureau... S'il rentrait chez lui...

-On pourrait rentrer aussi !

Les deux gardes devant la porte du bureau stoppèrent leurs inutiles paroles alors que raisonnaient au fond du couloir les bruits de pas métalliques d'une armure. Bruits de pas pressés, à n'en point douter.
Au coin du couloir de la caserne, un soldat fit enfin son apparition. Il courait aussi vite que son armure le lui permettait.
Lorsqu'il arriva enfin à hauteur des deux gardes, il lança, essoufflé:

-Le général est dans son bureau ? Je ne l'ai pas encore trouvé...

-Oui, il est là, mais qu...

Le soldat bouscula son interlocuteur avant d'entrer en toute hâte dans le bureau.

-Mon général ! On raconte en ville que Tedeis est attaquée.. Je vous trouve enfin ! Il s'agirait d'une sorte de.. Je ne sais pas ! Une sorte de..

-Calme toi...

Signe se leva lentement. Il se retourna après avoir croisé les bras dans son dos, et s'approcha de la grande porte vitrée qui menait au balcon.

-Nous sommes attaqués, dis-tu... Quelles précautions ont été prises ?

-Un bataillon.. Deux dizaines d'hommes à la porte de Tedeis ! Il s'agirait d'une dizaine de.. Je ne sais pas trop...

-Bien... Souffla Signe.

Il regardait le ciel par le carreau, puis porta une main à son omoplate, comme hésitant...
S'il sortait ses deux excroissances imparfaites, ils seraient rapidement sur les lieux...
Il se retourna finalement.

-En route, ne tardons pas.

Le soldat quitta le bureau derrière son supérieur.

Après avoir murement réfléchis Alramir se décida qu'il n'avait pas le temps de chercher le fichu dossier dans son bureau et alla directement à celui du général. Il traversait aussi vite qu'il le pouvait la caserne qui était en pleine agitation. Les soldats courait partout, se bousculait, s'équipait bref se préparait à la guerre.
Une fois devant la porte du général, Alramir entra sans frapper. Il se mit au garde à vous et tout en gardant cette position il fixa le général.

Mon général la cité est attaqué. Et je tenait à savoir ce que je dois faire dans un tel cas ? Dois-je prendre la tête d'un groupe d'homme ou rester dans mon bureau ?

Signe était dans son bureau, il semblait essoufflé.
Il venait en effet de revenir de la porte de Tedeis, pour s'informer des dernières nouvelles.
Lorsque quelqu'un poussa la porte, il se retourna.

Signe toisa un instant son interlocuteur avant de prendre la parole:

-Aux dernières nouvelles, un groupe d'une vingtaine de soldats a été envoyé au devant des portes de la cité, avec à sa tête un chevalier.. De plus, selon les dires des patrouilles des hommes de la section crépuscule, les soldats d'élite sont en place autour des assaillants.

Il souffla un instant, avant de s'asseoir.

-Vous pouvez toujours aller aux portes de la cité, vous rendre compte de la situation.. D'ailleurs vous allez le faire.. Vous semblez vouloir sortir un peu de la caserne. Mais ne sortez pas de la cité avant nouvel ordre. Je vous rejoindrai dans quelques heures...

Je dois m'occuper de la garde la porte si j'ai bien compris ?

Alramir restait toujours dans la même position. Droit comme i, il ne bougeait que la tête et les yeux pour suivre du regarde le général.

Signe leva les yeux au plafond.
Comme à son habitude, il semblait las et désintéressé...

-Allez là-bas.. Contenez la panique, veillez à ce que le désordre soit moindre. Et si l'offensive ennemie débute sans que je ne sois là.. Faîtes porter la nouvelle jusqu'à mon bureau.

Alramir salua le soldat et partit en direction des portes.

Des pas lourds résonnèrent au bout du couloir. Deux gardes firent leur apparition. Il transportaient un blessé, en convalescence, et étaient accompagnés par une infirmière.
Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte du bureau, les gardes les stoppèrent...

-Le général n'est pas ici...

-Il est ici, sombre idiot...

Le garde se pencha en avant, et remarqua que le blessé n'était autre que son supérieur.

-Désolé mon général.

Il poussa la porte, et aida les soldats.
Une fois dans le bureau, Signe prit une nouvelle fois la parole:

-Aidez moi à m'asseoir, maintenant...

Les subordonnés s'exécutèrent, avant de quitter la pièce, laissant le général seul avec l'infirmière.

-Faut-il vraiment que vous restiez ici...

-Sir, dans votre état, vous devriez séjourner à l'infirmerie, alors je vous prie d'accepter ma présence.

-Bien.. Bien.. Dans ce cas, asseyez vous là..

Il pointa une des chaises proches de son bureau, avant de se remettre au travail...

Galoha , arriva dans le couloir , de retour de 5 jours de capture dans les geôles de Manor , celui-ci vient annoncer son retour pour qu'il sache qu'il peuvent compter un chevalier de plus en effectif de leur armée en prévision de la guerre contre Manor qui a déjà commencé.

Il toqua a la porte , du bureau attendant sous le pallier qu'on lui dises d'entrer.

Sans contre indication du général, les gardes ouvrirent la porte.

Signe releva la tête, et dévisagea le chevalier. Après un bref coup d'œil vers l'infirmière, il invita Galoha à prendre place en face de lui.

Galoha entra et prit place au devant du général le regardant attendant qu'il lui dises de lui dire ce qu'il voulait sa présence dans son bureau à cette heure.

Signe reprit sa plume, et se remit à remplir sa paperasse. Au bout de quelques lignes, il releva la tête.

-Et bien, allez-y.. Qu'attendez-vous pour parler.. Dites moi en quel honneur ai-je le droit à la présence d'un chevalier dans mon bureau...

Il recommença à écrire...

Galoha eut alors ce qu'il attendait et il parla enfin :

- Eh bien..je voulais vous informer que je suis de retour après 5 jours de prisons de Manor , ou j'ai préféré prolongé le silence plutôt que parler des activités de la guilde et tout ce qui s'y passe.

Donc vous pouvez à nouveau à compter sur moi , sachant que la guerre est déjà commencé , je me remets à votre disposition.

Il se tut enfin , attendant une réponse.

Signe leva une nouvelle fois les yeux. Il inclina la tête, pour montrer une sorte de reconnaissance à son interlocuteur.

-Personne ne m'avait mis au courant.. En tout cas, je suis heureux de vous compter parmi nous, une nouvelle fois, et je remercie votre silence.

Il se leva et tendit une main vers Galoha..

Galoha lui saisit la main et lui serra en répondant :

- Pas de problème. en souriant

Alramir entra brusquement dans le bureau de Signs. Il s'arrêta devant celui-ci et le fixa.

Il faut faire d'urgence une réunion d'état major on a un soucis avec l'un des villages...Plus aucune nouvelle ou personne n'en reviennes.

Il lui tendit le message qui disait simplement qu'il ne recevait plus aucun nouvelle du village que ce soit des habitants ou de la garnisons sur place. Personne ne savait avec quoi cela coïncidait et il préférait demander ce qu'il devait faire à la capitale.

Signe se leva lentement...

-Du calme, Officier Derakan...

Il se saisit du message tendu, et entreprit de le lire.

-Hm.. Ces villages sont-ils étroitement liés habituellement..?

Il leva les yeux vers Alramir.

-Je veux dire, si un village qui n'envoie pas beaucoup de nouvelles à ses voisins, et qui, un beau jour, décide de ne plus en envoyer du tout... Dans ce cas, peut-être n'y a t-il rien de si alarmant..

Signe posa une nouvelle fois ses yeux rouges sur le papier.

-J'imagine qu'il faut faire bonne figure.. Soupira t'-il. Envoyez une troupe en éclaireur.

Il déposa la feuille sur son bureau.

-Attention, n'envoyez pas beaucoup d'hommes.. Nous ne sommes pas sûrs qu'une importante mobilisation soit nécessaire. Une demi-douzaine au plus. Dites leur de rester sur leurs gardes, et d'apporter les nouvelles au plus vite.

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